Le crédit conso : trop simple à contracter ?

Le sénateur Philippe Marini, sénateur UMP, part en guerre contre les abus du crédit à la consommation : il vient de déposer une proposition de loi afin de renforcer les obligations des vendeurs de crédit à la consommation.
A ce jour, 175 000 dossiers de surendettement sont déposés et les répercutions de la crise actuelle sur l'emploi et la croissance risquent d'augmenter ce nombre.
Les publicités afin vanter les mérites des crédits sont en recrudescence et cette période de crise est, selon M. Marini "une période ingrate et il faut se préoccuper des plus fragiles, qui sont directement visés par ces produits".
En effet, la hausse des taux favorise les besoins de trésorerie pour les ménages les plus modestes, que permet les crédits à la consommation.
Concrètement, cette proposition de loi est censée responsabiliser les vendeurs de crédits ainsi qu'encadrer les conditions de publicité et le démarchage pour ce type de produit en obligeant les établissements de crédits à prendre en compte les revenus et les charges de leur prospect : en clair, au lieu de proposer des crédits à tout va et à n'importe qui, il serait nécessaire d'étudier de manière plus approfondie la situation du prospect avant de proposer un crédit. Cela aura pour conséquence un durcissement des conditions d'acceptation d'un crédit.
Et pour qu'une règle soit respectée, une punition est nécessaire : le démarchage interdit entraîne cinq ans d'emprisonnement et 375 000 euros d'amende.
Attendons de voir si cette proposition sera votée et nous suivrons de manière plus approfondie les réels changements.

Mésentente au Crédit Foncier

150 000 prêts contractés au Crédit Foncier sont aujourd'hui au cœur d'un mauvais quiproquo : les malheureux clients croyaient souscrire à un prêt immobilier très intéressant, en l'occurrence un prêt au taux avantageux de 3.95% et capé à 5.45%. Cela implique que le taux ne peut être supérieur à ce dernier pourcentage, quelle que soit la conjoncture.
Hélas, les clients ont vite compris l'erreur lorsque le Crédit Foncier leur a proposer de modifier leur contrat afin de restreindre à 6.25% leur prêt immobilier : ce crédit est bien à taux variable.
Aujourd'hui l'établissement bancaire se défend d'avoir usurper ses clients en étant clair sur le statut de ces crédits, en précisant que les taux sont révisables et sécurisés mais non capés.
En tout cas, une enquête de la D.G.C.C.R.F. (direction générale de la consommation, concurrence et de la répression des fraudes)devraient éclaircir la situation d'ici la fin d'année. En attendant, certains clients mécontent ont rejoint le collectif Action (qui regroupent plus de 1 500 usagers de banque dans le même cas).
Cette information permet de mettre en valeur l'importance de bien se renseigner et de faire très attention aux crédits à taux variables, qui peuvent vite être un calvaire.

Evitez les pièges du rachat de crédit

Vous l'avez remarqué : nous sommes entourés de sollicitation à la signature d'un crédit : crédit conso, crédit revolving, crédit immobilier, etc... Depuis maintenant une poignée d'années, c'est le rachat de crédit qui est au centre de toutes les attentions et au centre des plans de communication des groupes bancaires.
Mais avec la démocratisation de ce type de financement, de nombreux acteurs se sont greffés à cette mouvance.
Outre les organismes bancaire de rachat de crédit (GE Money Bank, Cetelem, Mediatis, Cofidis...), les courtiers en banque (Partners Finances, CrediGo , ...) vous propose des crédits en fonction de vos besoins. Aussi, d'autres sites vous proposent de comparer des offres, d'autres d'envoyer vos données à plusieurs organismes pour vous laisser juger (AssurAgency) ou de tout simplement répertorier les offres actuellement sur le marché (Creditneto par exemple).
Cette multiplication des acteurs provoquent aussi des abus. Il est donc nécessaire de faire attention en remplissant les différents formulaires et d'éviter les pièges.
Voici quelques astuces pour éviter ces pièges en particulier pour la rachat de crédit :
- étudiez les différentes offres : certains discours sont opaques et sont agrémentés de nombreuses astérisques. Prenez le temps de lire les mentions légales !
- n'envoyez/ne donnez jamais vos documents originaux pour une demande de renseignements, vous en aurez besoin pour solliciter d'autres organismes
- Répertoriez les frais liés à votre rachat de crédit : les IRA (Indemnités de Remboursement anticipé pour les remboursements des prêts rachetés, notamment dans le cas de présence d'un crédit immobilier), les frais de notaire liés à la garantie, les frais de dossier à la banque et le mandat de recherche de capitaux
- Ne payez rien avant d'être en possession de l'accord signé : n'envoyez pas de chèque avant d'avoir votre contrat signé, ne payez pas le notaire car il doit s'occuper de l'appel de fonds auprès de la banque
- informez-vous du nombre de banques avec qui travaille le courtier qui vous sollicite
- ne vous laissez pas aller en demander plus qu'il n'en faut : lors d'une demande de rachat de crédit, vous avez la possibilité d'obtenir une trésorerie supplémentaire. Des acteurs peuvent vous proposer de gonfler cette somme pour diverses raisons (en évoquant des aléas de la vie, des imprévus, ....). Certains courtiers sont payés à la commission et ont donc tout intérêt à ce que vous ayez des besoins importants.
Les pièges sont nombreux et il est nécessaire de faire attention avant d'envoyer vos données. Ne succombez pas à des sollicitations sans y réfléchir. Prenez le temps et réfléchissez-y avant de vous lancer !
En tout cas, les demandes d'informations sont gratuites et sans engagement (tant que vous n'envoyez pas vos documents originaux) ce qui vous permettra de comparer les différentes offres, au delà du discours commercial !
Vous trouverez de nombreux acteurs sur le site, en particulier CrediGo (courtier) et AssurAgency (comparateur/courtier).

Si les banques n'en font qu'à leur tête ?

Les nombreux (et couteux) coups de pouce aux banques rendent les Français méfiant et attendent plus d’elles.

Les Français n’ont pas compris le plan de soutien du secteur banquier : ils ont l’impression de payer pour les erreurs des banques sans voir la fin de la crise et les évolutions favorables à leur porte-monnaie.

C’est dans ce climat d’incompréhension et un peu tendu – il faut le dire – que Nicolas Sarkozy est intervenu devant banquiers, préfets et trésoriers-payeurs généraux (TPG). Cette intervention a fait des petits : René Ricol, médiateur du crédit a dénoncé les exemples de restrictions inacceptables de crédits par les banques et Claude Goasguen, député UMP, a insisté sur le fait que l’Etat pouvait prendre des participations dans ces mêmes banques. Même le Premier Ministre en a rajouté sur France 2 en mettant en garde les banques : "Si nous avons le sentiment que les banques ne font pas le travail qui est nécessaire, alors il y a deux possibilités. Première possibilité: on retire les crédits que l'on a apportés. C'est le contrat que l'Etat a passé avec les banques. Deuxièmement : si l'on retire cet argent, les banques se retrouveront en difficulté, alors, à ce moment-là, la question se posera de rentrer à leur capital, éventuellement de changer leurs dirigeants, de contrôler leur stratégie".

Les 10,5 milliards d’euros injectés dans les six plus grandes banques nécessitent des contrepartie des banques : augmenter le montant de leurs prêts aux entreprises et aux ménages de 3 à 4%.

Espérons que ce soit suffisant !

La carte co-brandée

Sous ce nom à consonance anglo-saxonne se cache le nouveau levier marketing bancaire dont tout le monde parle. Depuis plusieurs années, les organismes bancaires l'attendaient : pouvoir s'associer à des marques pour lancer des nouvelles cartes de paiement. Après un lancement dans le monde anglo-saxon, le marché français lui a ouvert ses portes depuis le 1er octobre 2007.
A grands coups de publicité, vous avez certainement vu un spot vous proposant de payer avec une carte Total pour récolter des bons de réduction lors de votre supplice à la pompe.
Eh bien c'est le fruit d'une union entre Sofinco et le groupe pétrolier pour vous faire profiter d'avantages mais aussi de vous proposer de payer à crédit.
Ces cartes naissent comme des hirondelles au printemps à grand renfort publicitaire : carte Intermarché - banque Chabrières, carte Fiat-Sofinco, carte Orange-BNP, carte Nouvelles Frontières-Franfinance, carte System U-Cofinoga...
Naturellement ces nouvelles cartes ont leurs avantages : outre le fait de pouvoir payer dans vos magasins préférés (de préférences ceux liés à la carte) et de pouvoir retirer à un guichet automatique, vous pouvez aussi recevoir des bons d'achat, des offres privilégiées, des remises ou simplement de cumuler des points comme une carte de fidélité, le tout en payant moins cher votre carte !
Mais attention : au-delà de ces avantages, voici la face obscure : ces cartes permettent d'ouvrir en une pression de bouton un crédit avec des taux d'intérêt pouvant aller jusqu'à 20%. Dans la grande distribution, les Mousquetaires ont été les premiers à dégainer le 8 septembre dernier. La Mastercard Mousquetaires-banque Chabrières classique, à débit immédiat ou différé, coûte 1 euro la première année, puis 18 euros par an. Elle donne droit à l'ouverture d'un crédit renouvelable d'un montant prédéfini au taux d'intérêt de 13,99 %. La carte Visa de Total offre quant à elle de 3 % à 9 % de remise sur le carburant selon son utilisation, ainsi qu'une assistance dépannage gratuite. Les remises sont plafonnées à 1.200 euros par an.
Mais il est nécessaire de mettre en garde le consommateur et en particulier celui qui ne peut plus souscrire à un crédit par sa banque - et qui se trouve dans une situation financière plutôt tendue - . D'ailleurs, l'UFC-Que Choisir, déjà opposé au crédit revolving sur le lieu de vente a aussi mis en garde contre cette pratique.
Selon une étude de Sofinco, la France pourrait compter plus de 10 milloins de posseseurs de carte co-brandées en 2012. Espérons que le nombre de surendettés ne suive pas la même tendance.

Le Crédit Mutuel fait son marché

Y-a-t-il des gagnants dans cette crise économique ?
Celui qui ose répondre pourra certainement évoquer le cas du Credit Mutuel.
Après l'achat de Citigroup Allemagne pour 5 milliards d’euros en juillet, CCM vient d'acquérir Cofidis pour assoir son importance dans le domaine du credit à la consommation.
Cofidis, société villeneuvoise (59) appartenait jusqu'à début fin octobre, majoritairement à 3 Suisses et à 15% à Cetelem. Cofidis resta la dernière société de crédit à la consommation à ne pas être propriété d'une banque. Voilà qui est fait.
La crise que traverse la VPC actuellement (suppression de poste, dépot de bilan de la Camif) ne permet pas à 3 Suisses de renflouer la dette grandissante de Cofidis (9 milliards d'€).
Selon Ludovic Barroin (délégué CGT chez Cofidis), le rachat de Cofidis par le CCM n'est pas une mauvaise chose dans le sens où cette banque n'a pas de "doublon" de société, comme cela aurait été le cas pour BNP (Cetelem) ou pour Credit Agricole (Sofinco).
Comme quoi, l'opportunisme fait avancer les choses en période de crise. A quand les prochains rapprochement ?

Help le crédit relais !

La crise actuelle n'arrange pas le marché de l'immobilier. Les accédents à la propriété n'arrivent pas à se voir accorder un crédit et, malgré la baisse (dans certaines villes) du prix de vente des logements, les vendeurs ne trouvent acquéreur.
Si, de plus, ces vendeurs ont souscrit à un prêt relais, ils ne sont pas loin du drame...
Pour remédier à cette situation, le Crédit Foncier est le premier à aider ses clients : l'organisme vient d'annoncer qu'il prolongerait de 6 mois les prêts relais de ses clients ayant des difficultés à vendre leur bien. Cette mesure concerne les personnes dont le crédit relais arrive à échéance dans les trois mois, qui se verront proposer une prolongation du prêt au taux de 3.90% ainsi qu'une estimation gratuite de leur bien en fonction du marché actuel.
On nous dit que si la vente du bien ne solde pas le prêt relais, le Crédit Foncier proposera un financement complémentaire.
On chiffre tout de même à 3 000 le nombre de foyers concernés par des problèmes d'échéance de crédit.

Sofinco sur SecondLife

On croyait le monde virtuel de SecondLife mort... Eh bien il attire toujours les annonceurs et en particulier Sofinco
qui va lancer avec la société Stonfield InWorld "Ril Shopping". "Ril Shopping" est un espace où l'on pourra acheter des produits bien réels dans le monde bien virtuel de SecondLife.
L'internaute pourra trouver des produits de nombreuses catégories et bien sûr avec des renseignements en direct sur les offres de crédit à la consommation "made in Sofinco".
Le principe est de créer des ventes événementielles (on laisse présager une durée de 4 heures) avec un vendeur virtuel pour guider les internautes (et faciliter l'achat).
Attention à tous les geeks qui vivent la nuit sur SecondLife, il devient possible de s'endetter facilement même dans un monde virtuel !

La crise favoriserait la cyber criminalité

Sous cette supposition se cache les propos de l'éditeur Panda Sécurity qui suppose qu'il existe "une relation directe entre la volatilité actuelles des marchés boursiers et l'essor des nouvelles menaces".
D'une part les rapprochements massifs des banques ces derniers jours (BNP rachetant Fortis, Caisse d'Epargne sautant le grand pas avec la Banque Populaire) réduiraient les possibilités de piratages.... Au delà de cet argument (un peu léger, je vous l'accorde), il y a les chiffres : quand le marché des valeurs américaines baissent de 3 à 7%, l'activité des pirates est en croissance des mêmes chiffres !
Ces piratages se traduisent majoritairement par des spams proposant des offres de crédits proposés par l'Ukraine par exemple, ou des abus de rachat de credit, ou encore de la collecte de données personnelles via du phishing ou des logiciels malveillants.
Le seul conseil à donner : en cette période de crise, de flou ou tout simplement difficile, ne pas se laisser aller sans réfléchir sous peine... d'octroyer un crédit en Ukraine !

La mairie de Paris au secours des plus nécessiteux

La mairie de Paris a lancé dernièrement un nouveau dispositif de prêt : le microcrédit. Ce crédit à taux compris entre 2 et 4 % est proposé tout d'abord aux Parisiens et , à terme, pour les Franciliens.

Nous en sommes tous conscient : la crise actuelle ne favorise pas les acceptations de prêts auprès des banques. Cela entraîne d'une part une baisse de l'accès à la propriété mais aussi une baisse de la croissance, élément fondateur de la bonne santé d'un pays et donc de l'Etat.
Pour remédier à cela et relancer la consommation, Bertand Delanoë propose de mettre en place ce dispositif de petits prêts, compris entre 300 et 3 000 € (voire 5 000 € en cas exceptionnel nous dit-on - mais qu'est-ce qu'un cas exceptionnel ? - ) sur 36 mois à des personnes ne pouvant plus accéder à des prêts classiques. Il s'agit en l'occurrence de financer des projets personnels et besoins de première nécessité (on est bien loin du financement du home cinéma).
Suite à une première expérience il y a 3 ans à Angers, la Banque Postale, la Caisse d'Epargne, le Crédit Coopératif et Laser Cofinoga sont partenaires de cette action sur Paris. Ces banques prennent en charge le risque à 50% laissant la Caisse des dépots prendre le sien.
On nous dit que ce crédit n'a pas de vocation de rentabilité, les taux étant trop faibles. Mais avec un objectif de 1 000 crédits à Paris et 1 000 autres en Ile-de-France sur un an, le gain ne se comptera pas en euros mais certainement en points positifs concernant les images de marque !

Bad Credit Hotel : de quoi vous faire froid dans le dos !

Très bonne initiative du "US Treasury" face à la crise actuelle du crédit aux Etats-Unis et la perte de confiance dans les produits financiers : The Bad Credit Hotel vous plonge dans l'univers des films des années 50-60 (noir et blanc de rigueur et atmosphère glauque à souhait !) en participant à un jeu de piste pour arriver à la célèbre "room 850". Au gré de votre parcours, de nombreux conseils vous seront prodigués pour être un citoyen "à crédit" mais loin de l'endettement.
Des conseils simples (type "ne laissez pas votre compte dans le rouge") avec une touche d'humour.... Un vrai régal !
Au delà du site, c'est le fait de parler d'un problème si grave aux Etats-Unis de cette façon et sur Internet ! Il est vrai que cette campagne doit toucher majoritairement les jeunes, qui sont plus technophiles et assez demandeurs d'interactivité (même si elle a ses limites dans Bad Credit Hotel), mais il est intéressant de voir évoluer les mode de diffusion et le ton employé pour prendre la parole en cette période critique.

See you in room 850 !




















Pour son anniversaire, une reserve de crédit à 4.5% pendant 6 mois !

Médiatis fête ses 10 ans cette année. Pour l'occasion, la société de crédit propose une réserve de crédit au TEG fixe de 4.5% pendant 6 mois, le tout sans frais de dossier !
Cette réserve de crédit, d'un montant maximum de 10 000 euros, reste bien au chaud tant que vous n'en avez pas besoin, et chose importante elle ne coûte rien ! C'est un crédit reconstituable d'un an renouvelable, se restructurant au fur et à mesure des renboursement.

Fort de son succès pendant les 10 dernières années, Mediatis est un leader sur le marché avec ses 490 000 clients grâce à ses 240 collaborateurs et ses 150 conseillers.
Spécialiste du crédit à la consommation, la société propose aussi toute une partie de service en adéquation avec cette offre (-caractéristique commune à de nombreux acteurs sur la marché-) : crédit auto et rachat de credit.
Elle profite aussi des avantages financiers du groupe LaSer, détenu par les Galeries Lafayettes et la BNP.

Mediatis, comme d'autres, font de la lutte contre le surendettement le fer de lance de leur stratégie cytoyenne... en mettant le crédit au coeur du cercle vertueux de la croissance.
Au delà des valeurs, passons à l'action : LaSer propose des initiatives solidaires comme le développement du micro-crédit et le soutien aux associations.
Espérons que ce actions soient efficaces et ne représentent pas qu'une facade pour faire taire tous les détracteurs du rachat de crédit !

Un crédit pour les plus de 60 ans ?

Alors que la crise sévit sur les marchés financiers, on croyait les banques assez frileuses dans leur prise de risque. Les premiers touchés ? Les jeunes, les classes moyennes et les séniors.
Eh bien pas tout à fait : Banque Patrimoine et Immobilier lance le crédit Elixir spécial "plus de 60 ans".
Aucune assurance n'est exigée, le taux est donc de 6% actuellement. Par contre, une contrepartie, et pas des moindres, l'hypothèque.
L'originalité réside dans le fait que ce crédit est à taux fixe et qu'il est possible d'y souscrire à n'importe quel âge ! La durée minimum est de 25 ans et les mensualités sont modulables.
Ce crédit n'est pas forcément destiné à un projet immobilier (propriété de son logement, bien locatif, résidence secondaire) mais peut très bien être octroyé pour des travaux ou tout besoin hédoniste (voyage, hobby) : en effet aucun justificatif d'utilisation n'est demandé !
Mais revenons à l'hypothèque. L'emprunteur peut obtenir jusqu'à 70% de la valeur de son bien (toujours sous le taux d'endettement légal de 33% de ses revenus pour des besoins immobiliers ou 25% pour un besoin de trésorerie) en contre partie d'un acte notarié. Mais soyons clair cela n'a rien à voir avec un crédit viager : il n'y a pas de réquisition à la banque en cas de décès !

En tout cas, c'est un nouvel exemple qui prend à contre courant les plus pessimistes d'entre nous qui ne voyait pas les banques se mouiller en cette période de pluie de perte boursière !