Un frais bancaire + un frais bancaire + un frais bancaire + ...

... ça devient vite une somme de près voire plus d'une centaine d'euros !
Eh oui, on ne s'en rend pas forcément compte, mais depuis l'obligation assujétie aux banques de vous fournir un récapulatif annuel des frais débités de votre compte, vous pouvez vous rendre compte de la somme que cela représente !
Si vous n'êtes pas content, vous pouvez toujours vous tourner vers Boursorama, Monabanq ou ING Direct (qui a réalisé pour la sortie de son compte courant 0 frais un bien joli site

Une augmentation : celle des dossiers de surendettement

Le marché du rachat de crédit a fortement évolué en 2008 : plus de communication, plus d'acteurs et donc plus de concurrence.
Cette évolution permet certes au consommateur d'être plus au fait des pratiques et de pouvoir comparer les offres entre leur banque, un organisme bancaire et un courtier. Mais les effets pervers ne tardent pas à pointer leur nez : discours marketing alléchant et acceptation plus flexible. Ce dernier point est de loin le plus grave : les calculs de restructuration financière sont plus complexes afin de rendre un dossier difficilement acceptable en dossier sain pour un regroupement de credit.
En 2008, les dossiers de surendettement ont augmenté de près de 3% par rapport à 2007, afin d'arriver au nombre de 158 940 ! Les dettes moyennes s'élèvent à 38 500€.
Plus de la moitié sont dirigé vers un plan conventionnel de redressement et un cinquième vers une procédure de rétablissement personnel(avec l'accord des débiteurs concernés).
La crise financière actuelle ralentit le marché du rachat de crédit mais force d'autant plus le consommateur à être vigilent concernant les offres proposées. Il est nécessaire de se poser les bonnes questions, de calculer son taux d'endettement (qui ne doit pas dépasser 33% de ses revenus) et de se renseigner sur les taux et le coût de l'opération auprès des organismes sollicités.

Bonjour récession !

Sommes-nous en récession ? La réponse ne nous est pas directement donnée car ce mot fait peur. En effet, la récession est définie par les économistes comme un "ralentissement économique" durant plusieurs mois, constatée dans la production industrielle, l’emploi, les revenus et le commerce.En clair, l'offre est supérieure à la demande.
Cette peur, typique de notre monde capitaliste est une période critique, où la pression sur les travailleurs est d'autant plus grande avec une stagnation voire une perte des acquis sociaux.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Les résultats du dernier trimestre sont clairs : le PIB de la zone euro a reculé de 1,5% par rapport au précédent, du jamais vu depuis la création de la monnaie unique, ramenant le chiffre global de la croissance pour 2008 à 0,7%). Et les prévisions ne sont pas plus rassurantes : 2009 s'annonce pire que 2008 ! La plus forte baisse de croissance revient à la France et l'Allemagne, les deux forces de la zone euro (respectivement -1,2 et -2,1% - entre octobre et décembre 2008).